Rappel Gratuit

Cabinet PARIS :
27 Boulevard Malesherbes
75008 PARIS

Cabinet BOBIGNY :
18 Promenade Jean Rostand
93000 BOBIGNY

Du lundi au vendredi de 9h30 à 19h30

Vous êtes ici : Accueil > Actualités > Expulsion : le concours de la force publique

Expulsion : le concours de la force publique

Le 27 novembre 2015

Pour expulser son occupant, le propriétaire doit faire appel à un huissier qui devra, dans la majorité des cas, demander le concours de la force publique.

L’expulsion d’un locataire est une procédure longue et difficile, au cours de laquelle le concours de la force publique est très souvent nécessaire.

En effet, pour demander le concours de la force publique, le bailleur doit obtenir une décision de justice ordonnant l’expulsion de l’occupant.

Ensuite, le bailleur devra faire appel à un huissier pour que celui-ci signifie à l’occupant un commandement d’avoir à libérer les lieux dans un délai de deux mois.

Ce n’est qu’après avoir accompli ces formalités que le concours de la force publique pourra être requis.

Le concours de la force publique ne peut avoir lieu que si certaines conditions sont remplies.

Ainsi, il faut respecter un délai de deux mois à compter du commandement d’avoir à libérer les lieux avant d’entamer l’expulsion.

De plus, l’article 28 de la loi ALUR modifie l’article L.412-5 du code des procédures civiles d’exécution qui dispose désormais que l’huissier de justice chargé de l’expulsion doit, dès le commandement d’avoir à libérer les lieux, saisir le préfet, représentant de l’Etat dans le département.

Le concours de la force publique pourra alors être accordé après l’expiration d’un délai de deux mois après la notification au préfet du commandement d’avoir à quitter les lieux, préalablement signifié à l’occupant par l’huissier.

L’article L.153-1 du code des procédures civiles d’exécution dispose que : « l’Etat est tenu d’apporter son concours à l’exécution des jugements et autres titres exécutoires. Le refus de l’Etat de prêter son concours ouvre droit à réparation. »

Ainsi, lorsque l’Etat refuse ou tarde à prêter son concours à l’expulsion alors que l’ordre public n’est pas menacé, il peut voir sa responsabilité engagée.

En effet, le bailleur peut réclamer à l’Etat l’indemnisation du préjudice subi en raison de la lenteur ou du refus de celui-ci de prêter son concours  (Conseil d’état, 12 mars 2014, n°351113).

Je reste à votre disposition pour toutes questions supplémentaires.

Votre bien dévoué

Franck Azoulay

Avocat Paris 2eme

Ventes immobilières
Plan d'accès Cabinet PARIS :
27 Boulevard Malesherbes,
75008 PARIS
Cabinet BOBIGNY :
18 Promenade Jean Rostand
93000 BOBIGNY

Voir le plan d'accès

 

Le cabinet d'avocats Azoulay vous conseille et vous assiste en matière de droit immobilier (ventes immobilières, ventes aux enchères...), de droit civil (indemnisation des préjudices, responsabilité contractuelle...), de droit de la copropriété, de baux d'habitation et commerciaux, de droit des sociétés (cession de fonds de commerce, création, fusion de société...), en droit du travail ou encore en droit bancaire...